La première source est le compoix, cadastre rudimentaire de Marcilhac,
qui ne donne que la liste des parcelles, leur surface et leur
voisinage, pour tous les propriétaires soumis au principal impôt
royal, la Taille ; les parcelles appartenant à la noblesse et à
l’Eglise non soumises à la Taille n’y sont pas répertoriées.
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La seconde source consiste dans les actes notariés qui
permettent d’avoir une idée assez précise de la structure des
propriétés de l’abbaye et de ses rapports avec la bourgeoisie de
Marcilhac, mais aussi sur la connaissance des biens des différents
acteurs.
Le compoix, en effet, ne fournit que des données sur la valeur fiscale
des biens, alors que les actes notariés permettent d’avoir une idée de
la valeur marchande des propriétés, celles en particulier de la
bourgeoisie rurale .
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L’analyse des documents disponibles permet d’aborder de nombreuses
questions, notamment la structuration et les revenus de la population,
l’estimation et l’origine des revenus des familles bourgeoises, les
biens, les revenus et les charges de l’Abbaye, ainsi que le
fonctionnement de celle-ci et ses relations avec la communauté
marcilhacoise. |